Il existe dans nombre de langues une grande diversité de mots ou expressions pour exprimer l’hypothèse. Il en résulte une diversité d’interprétations liées à l’emploi de ces mots ou expressions : « hy-pothétique », « faux conditionnel », « concessif », « oppositif », « explicatif », et cette tradition se perpé-tue dans les grammaires d’aujourd’hui. Après d’autres, nous avons étudié cette diversité, cherchant tou-tefois à rassembler les interprétations sous le couvert de la suspension de la vérité (vériconditionnalité) pour la mise en débat dialogique (véridictionnalité), passant ainsi du fait représenté au fait de dire. Nous aborderons ici sous un autre angle la question de la diversité des introducteurs, des constructions et des temps et des modes. Face à une pléthore de combinaisons, et dès lors que l’on sort de l’opposition po-tentiel/irréel, possible/contrefactuel, on peut envisager non plus une opposition mais une échelle, une gradation de conditionnalité ou d’hypothèse des combinaisons qui envisagent ou permettent, ou non, l’actualisation.
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