En matière de traduction et de traductologie, les plus grands spécialistes en la matière s’accordent pour reconnaitre une indéniable relation entre l’acte de traduire, rédaction technique et le sens des mots. Cependant les considérations sur les problèmes que pose la culture et notamment certains realia (termes intraduisibles) en arabe juridique sont fréquentes : c’est à la fois la raison d’être de la traduction et la source des difficultés qu’elle comporte. Ceci dit, construire le sens d’un mot ou encore le produire en cas de défaillance en langue cible n’est pas facile, mais cet exercice, est-il impossible ? Si ce n’est pas le cas, que faudrait-il faire pour surmonter les écueils et les difficultés d’ordre culturel pour des realia de par une opération de traduction en général et celle du juridique en particulier ? Des éléments de réponses à ces questions pourront se trouver dans une proposition concrète, consistant en une démarche stratégique faisant appel à quatre facteurs majeurs dont le trauteur doit tenir compte pour l’opération de production de sens d’un mot. L’article se termine par une réflexion sur lesdits facteurs pour accéder au parcours d’une piste didactique au profit de la production du sens d’un mot.